Les différentes techniques
Tunage : piques en épicéa (ou chataîgner) plantées verticalement (plutôt sur voie navigable),
Ensemencement (avec ou sans géotextile) : dépôt de graines d’herbacées, limite l’érosion et filtre les ruissellements,
Clayonnage : tressage plus haut construit sur la rive? puis plaqué à plat sur la berge?
talutée et nettoyée pour favoriser le contact avec le sol,
Peigne : au pied des berges sapées, entassement de manière enchevêtrée de
branches, ramilles, troncs,… attachés de manière à former un ensemble végétal capable de filtrer les éléments en suspension dans l’eau. Ceci permet le dépôt des sédiments? pour reconstituer la berge. A utiliser sur des cours d’eau subissant des crues fréquentes et transportant beaucoup d’alluvions?.
Plantations : espèces ligneuses en sommet de berges, espèces buissonnantes et arbustives en milieu de pentes, végétaux hélophytes en pied de pentes,
Tressage : protection de pieds de berges de faible hauteur 40 cm réalisée avec des branches vivantes, entrelacées autour de pieux battus mécaniquement,
Fascine : place de fagots de branches vivantes fixés par des pieux,
Couche de branches ou garnissage : protection de la berge par couverture du sol avec des éléments ligneux susceptibles de reprise,
Bouture et marcottage : segment de branche ayant une forte capacité de rejets (essentiellement du saule),
Caisson végétalisant : structure en rondins de résineux. Il est rempli de matériaux terreux dans lequel on dispose des branches de saule entre chaque étage. Utilisé pour des berges très raides, terrain instable (technique coûteuse)